Après une adolescence passée à Buenos-Aires, entre le Conservatoire, l’'apprentissage des rythmes traditionnels et la découverte des mouvements électroniques des fin seventies, Luis Pousa quitte l'’Argentine pour l'’Europe en 1986...

 

Avec des telles influences, le parcours devient singulier...D'abord les incursions dans le latin-rock avec Madremaria, comme principal compositeur, chanteur et guitariste... Ainsi nait un premier album, d'abord autoproduit et sorti en France, puis repris par EMI Odeon Argentina en 1997.

 

Plus tard, en 2002, le besoin de se ressourcer le mène à retrouver des vieilles boites à rythmes, des TR 808 et autres vieux séquenceurs...

Comment mixer les sons des vieux albums de Suicide ou Robert Fripp avec des patterns de cumbia, tango et autres tournes sud-américaines ? C'est le départ d'’Acapulco 70, Electro-Latino & Rare Grooves, album autoproduit d'abord dans sa chambre et qui ressortira transfiguré en 2003 chez East-West/EMI Music Publishing...

Les prémices de la cumbia digitale sont là, avec un très bon accueil dans la presse..

 

La suite est marquée par des incursions dans la chanson avec Beso de Luna (2005) ; un véritable penchant pour les influences anglo-saxonnes (July Sunday night, 2006) ; des travaux pour EMI Publishing dont des bandes sonores pour l'’image (Les Experts, TF1...) ; les rencontres hasardeuses…… puis des collaborations…...

De là naît Manosanta (2008), un travail de fond autour du latin-groove, ou comment marier les sons du Rio de la Plata avec les riddims urbains actuels….

Entre 2007 et 2016 ce sont les voyages et les concerts en France; Argentine; Royaume-Uni; Allemagne; Belgique; Pakistan; mais aussi le devellopement de nouveaux projets et collaborations : Apache Argentino  (Tango) ;Uber Coca (musique electronique) et Dos Amigos & Co (Tango & Cabaret Latino) ,sans oublier quelques pauses « at home » pour une occupation essentielle : la composition…...